Naruto Kizuna
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 ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡

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Yozora Tenbatsu
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Yozora Tenbatsu


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MessageSujet: ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡   ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡ I_icon_minitimeJeu 17 Sep - 20:10
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      ♫ Skillet - Collide »



« ten'batsu »

| Niveau |

    Ben, ça dépends en face de qui.


| Disponibilité |

    Le plus souvent le soir. Il arrive toutefois de me voir connecté en certains après-midis si je n'avais rien de prévu irl. Ça reste assez rare. Donc, ouais, plutôt le soir.


| Personnage |

    Ma tronche ? Ben, c'est Lavi de D.Gray Man. Faut être un sacré inculte de manga pour pas connaître D.Gray Man. Ou pour connaître D.Gray Man sans connaître Lavi.


| Mot |

    J'ai vomi, hier.


| Rencontre |

    J't'en pose des questions, le gros. J'ai oublié.


| Code |

    Ah... « Mother Fucker » ?


« winter sky »


| Dénomination |

    Yozora Tenbatsu. Un nom qui a tout un sens, tout une signification. Si il est en quelque sorte un héritage obtenu au hasard, juste en regardant quelque chose, cette dénomination n'en reste pas moins sans traduction. Le prénom de notre jeune protagoniste, Yozora, est un mot japonais d'ordinaire utilisé pour décrire un ciel noir, triste, couvert. Tenbatsu, le nom de Yozora, est quant à lui un certain jeu de mot. En japonais, le mot "Ten'Batsu" fait référence à un châtiment qu'accorde Dieu à ceux qui ne croient pas en lui. Ce nom a toute une histoire, que vous découvrirez ci-dessous.


| Âge |

    Yozora a vu vingt-et-un printemps, et pourtant il en paraît deux de moins.


| Nindo |

    Les deux nindos de Yozora sont pour le moins original. Le premier est de se trouver impérativement une petite amie. Le second, légèrement plus philosophe, est de devenir un héros. Quel genre de héros ? Car il en existe plusieurs types : les bons et les méchants.

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Yozora Tenbatsu
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MessageSujet: Re: ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡   ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡ I_icon_minitimeJeu 17 Sep - 20:11
| Psychologie |

    Personnage extravagant, rien que ça. Yozora est le genre d’homme que l’on déteste dès le premier regard. Autant peureux de fuyard, c’est un enfant dénué de courage et de motivation. Les seuls rares moments où il combattra seront ceux où il pourra en tirer le meilleur profit. Car vous l’aurez compris, Yozora ne pense qu’à lui, il est l’égoïsme personnifié. Le combat, la paix, la vie… Tout cela sont des choses qui le désintéressent totalement. Le jeune homme n’est attiré que par l’argent, l’alcool et les femmes. C’est un ninja qui se dit être l’élite, le plus puissant. Yozora est juste un homme auquel on aurait enlevé les qualités et rajouté tout les défauts imaginables. Alors pourquoi l’aime-t-on ? Pourquoi certains se retrouvent attiré par lui ? Tout simplement car cet ego cache quelque chose. Il cache un autre homme, plus bon, qui ne peut résister à aller aider quelqu’un qu’il trouve dans une mauvaise posture, que ce soit une princesse ou un clochard. Il ne peut résister de répondre à un appel à l’aide tout simplement car il se reconnaît dans celui en détresse. Il veut aider les autres, pour un peu rattraper sa faute : ne pas avoir été aidé quand il l’aurait fallu. C’est un raisonnement bien étrange, certes. Prendre sur son dos la faute que personne ne l’ait aidé est dur à comprendre pour les autres qui l’entourent, mais on comprends bien vite pourquoi Yozora pense comme cela. Il n’a tout simplement personne à qui rejeter la faute… Alors il endure, il garde tout sur lui, il portera tout jusqu’à sa mort sans donner l’un de ses poids aux personnes qui lui sont chers. Il faudra donc noter que Yozora est plutôt solitaire au niveau de sa personnalité, ce qui signifie qu’il parle très peu de lui, et lorsqu’on lui pose des questions, il répondra de la façon la plus obscure possible, afin de ne pas donner trop de détails sur lui. Il y a également une autre raison pour qu’il réponde d’une façon floue, c’est la classe. Vous le savez, Yozora est un être qui aime profiter du meilleur profit de la situation, qu’on l’admire, qu’on l’imagine le meilleur. D’où son nindo.

    Un nindo qui a une particularité bien étrange : c’est un héritage. Le nindo de Yozora lui vient directement de celui qui l’adopta et le jeune homme fera tout pour que ce nindo se réalise, puisque son prédécesseur n’a pas vécu assez longtemps pour le faire. Être un héros, voilà ce fameux nindo. Mais être un héros, qu’est ce que cela peut-il vouloir bien dire ? On reconnaît encore ici l’ego de Yozora qui ne pense qu’à lui et veut être considéré tel un héros. Ou peut-être est-ce autre chose. L’histoire d’un nindo appartenant à trois personnages, vous la découvrirez bientôt, l’histoire d’un homme attachant alors qu’il a tout pour être haït u plus profond de nos cœurs.


| Physique |

    En écriture.


Dernière édition par Yozora Tenbatsu le Sam 19 Sep - 13:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡   ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡ I_icon_minitimeJeu 17 Sep - 20:12
| Biographie |


    I. Derrière cet œil se cache son péché.
    Kyo - le ciel s'indigne ♫

    Ce ne fût pas franchement ce que l’on pourrait décrire comme un massacre. Non, ce fût bien trop rapide pour être appelé comme tel. Là où gît désormais des fleuves de sang était auparavant un petit campement de déserteurs. Cette catégorie de guerriers était d’ordinaire composé de rustres diaboliques et solitaires. Mais il n’en était rien pour les habitants de ce campement : ils étaient cette petite dizaine de nuke-nin accusé à tort, banni de leur village pour un méfait qu’ils n’avaient pas commis. Si il leur avait été possible de vivre seul, c’est pourtant leur envie de cohabiter qui prit le dessus. Ainsi naquit ce petit campement de déserteurs ni trop faibles, ni trop forts. C’est d’ailleurs pour cela qu’ils ne furent jamais très connus, et tant mieux pour eux. Mais ce fût en cette pleine nuit d’hiver, où la neige tombait même là où nous nous trouvons, que se produit la dévastation de ce petit campement. La petite dizaine de déserteurs faiblards ne firent pas long feu face à l’escouade d’oi-nin qui leur tomba dessus. Et ainsi, puisque leurs têtes étaient toutes mise à prix, les innocents se firent massacrer, à l’exception de l’un d’entre eux, ne semblant pas répertorier dans le bingo book. Pleurnichant, ruminant, exigeant l’arrivée de sa mère, un enfant nu se trouvait là, dans un berceau à moitié déchiré par les shurikens, au milieu des cadavres. Parmi les cadavres, sans doute les parents de cet enfant. L’enfant de deux déserteurs. À la vue des oi-nin, l’enfant continua pourtant ses larmes, tandis qu’il commençait à tendre ses bras vers ceux qui le fixait désormais, comme si il croyait que derrière ces masques blancs couvert de sang pourrait se cacher le cerveau de sa mère ou les muscles de son père. Mais rien. Les oi-nin étaient en conflit entre eux. Certains proposaient d’abattre l’enfant, d’autres pensaient à le garder. Leurs arguments étaient tous exacts : l’enfant ne pourrait prendre jamais conscience de ce qui venait de se passer, il pourrait très bien intégrer dès maintenant un village et grandir dans une famille adoptive. Il pourrait gagner une vie grace au cœur de certains oi-nins. Les autres proposaient quant à eux d’en finir avec ce bébé sanglotant. Après tout, dans ses veines coulaient le sang d’un déserteur, lui aussi déserterait un jour, c’était indéniable pour ces oi-nins là. C’était sans compter que puisque l’on ignorait ses parents, l’enfant pourrait se découvrir des Kekkai Genkai inconnus à ce jour, et devenir puissant, trop puissant. Ce conflit entre les oi-nins dura quelques minutes, et les voix commençaient à prendre de l’ampleur dans ce lieu où plus rien à part des tentes délabrés et des cadavres entassés. L’enfant, comme bercé par les vulgarités que poussaient les meurtriers, avait arrêté de sangloter, et commençait même à sourire lorsque la lueur de la pleine lune venait illuminer son visage rond et doux. Depuis le début du mois, c’était sans doute la première soirée où il ne neigeait pas. On était en hiver.

    En ayant plus qu’assez de ce conflit, l’un des oi-nin dégaina un kunaï. Lentement, prenant garde à ne pas être vu par ses camarades, il s’approchait de l’enfant, l’arme à la main. Bientôt, il tourna dos aux autres exécuteurs et leva bien haut son arme. C’est le crâne de l’enfant qu’il visait, un point où il était sûr de faire du mal à l’enfant. Un point où il était sûr que l’enfant souffrirai avant sa mort, ou encore mieux, que l’enfant survivre et ait un trouble psychologique toute sa vie. Après tout, c’est tout ce que méritait cet enfant de déserteur, cette pourriture. Ce mot fût d’ailleurs celui chuchoté par l’exécuteur masqué tandis qu’il abattait rapidement son arme en direction du visage de l’enfant. Soudain, un coude vint serrer la gorge du oi-nin, le faisant reculer tandis qu’il donnait son coup. C’était l’un de ses camarades qui l’avait empêché de donner un coup fatal. C’était pourtant trop tard, l’enfant avait été touché. Le protecteur du bébé, persécuté par les cris que poussait ce dernier, s’approcha quand même voir de quoi souffrait l’enfant. Il avait bel et bien été touché, à son œil droit. La longue trace de kunaï qu’il avait sur le visage, de haut en bas de l’œil, resterait là à jamais. Et derrière cet œil se masquerait désormais le pêché de l’enfant, celui d’être un enfant de déserteurs.

    II. Celui qui hait la race humaine autant qu'il hait la foudre.
    Skillet - rebirthing ( acoustic ) ♫

    Cet enfant, les oi-nin décidèrent de le ramener à leur village : Kumo no Kuni. Là-bas, le bambin fût jugé si il était potentiellement un danger ou non. Bien vite, sous les rires et les pleurs du gamin, les juges furent attendris et oublièrent son origine : il fût gardé. Le véritable problème, c’était : qui ? Qui pourrait être choisi pour élever l’enfant ? Car en effet, il avait été jugé plusieurs sentences chez le gamin : il avait été prédestiné à la voie du ninja. Si il venait de parents possédant des Kekkai Genkai, alors les pouvoirs du bambin pourrait servir si Kumo no Kuni entre un jour en guerre. Le village avait tout prévu. Cependant, il fallait à l’enfant un maître ninja plutôt nul, pour l’enfant uniquement, et non pas l’académie. Si il allait à l’académie, alors l’enfant pourrait devenir trop fort qu’il ne fallait, et déserter. Rien n’était moins sur, mais si Kumo avait une chance d’avoir un Kekkai Genkai qui pourrait amener par la suite à se reproduire et en faire d’autres, alors tout était bon. Contre les jurés, ce fût le Raikage de l’époque. Lui était contre garder l’enfant. Le Raikage, à cet époque, était un vieil homme décidé à rester aux modes et traditions de son temps. Ce qu’il haïssait plus encore que la jeunesse, c’était les ninjas issus de cette jeunesse. Alors cet enfant qu’on lui présentait, c’était le comble. Pourtant, le vieillard fût d’accord pour garder l’enfant dans le village, mais y posa une condition. C’est lui qui choisirais l’éducateur de l’enfant, et il choisit. L’homme désigné fût Ten, un autre vieillard qui n’habitait pas dans le village, mais dans une cabane à quelques mètres de la frontière. Il avait été ninja dans sa jeunesse, mais dans sa jeunesse lointaine. Depuis un accident grave en mission, le vieillard devint incapable de réaliser des missions : il avait été touché par un puissant sort Raiton. Bien vite, le vieillard était devenu agoraphobe, et plus de misanthrope. Il haïssait les hommes et la foudre, et vivait seul avec le seul être humain qu’il était capable de supporter : un autre bébé qu’il avait trouvé au seuil de sa demeure il y a un an, peut-être deux. Les villageois de Kumo n’eurent pas besoin d’y réfléchir à deux fois pour réaliser que le Raikage avait une dent contre l’enfant. Envoyer ce dernier chez Ten était un châtiment bien pire encore que la mort. Le vieillard avait été surnommé « Ten » en jeu de mot avec le mot « Ten’Batsu », signifiant le courroux de Dieu, le châtiment divin.

    L’enfant fut donc amené chez le vieux Ten, celui-ci attendant avec une impatience étrange son nouveau colocataire. Sa maison était devenue une vraie garderie. Pourtant, lorsqu’il vu l’enfant, il eut une réaction inattendu. Il promit de le garder. Ten n’arrêtait pas de fixer le bambin, enroulé dans un drap blanc, et dont seule la tête dépassait. Mais ce qui dépassait encore plus que le crâne rond du bébé ainsi que les courts cheveux roux qui commençaient à pousser sur sa tête, c’était le cache-œil noir que l’on avait mit à l’enfant. Cela faisait bizarre sur un marmot de quelques semaines. Ten tenta de voir ce qui pouvait bien se masquer derrière ce cache-œil mais le Raikage l’en interdit formellement. Si le fait qu’un oi-nin ait osé frapper un gamin venait à se savoir, alors le village se ternirait d’une bien mauvaise réputation. Tenbatsu fixait son protégé tandis qu’il écoutait les règles de cette bien étrange mission. Il devrait apprendre à l’enfant l’art ninja. Et tandis que le Raikage accompagné de quelques ninjas disparaissait, Ten continuait de fixer constamment le bambin pleurnichard. Dans un murmure à peine audible, il vint alors prononcer quelques mots.

    « T’as deux mois, gamin ?! Gya, t’es en retard ! On commence l’entraînement dans une heure ! Gya. »


    Puis le vieillard resta là durant toute l’heure, comme si il avait attendu une quelconque réponse de son élève, qui n’était à l’époque actuel pas encore en mesure de parler ou même de marcher.

    ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡ Img-142806w30h9
    Ten' Tenbatsu


    III. Si je devais nommer le ciel...
    Zeromancer - cupola ♫

    Il fallait un nom à cet enfant. Pour Ten, c’était devenu une nécessité puisque le bambin serait bientôt en âge de parler. L’entraînement qu’il suivait avec le vieillard durait depuis plusieurs mois, déjà. Haut de bientôt un an, le pleurnichard était déjà en mesure de malaxer son chakra, même pas encore de réaliser des techniques. C’était tout de même fou… Être capable de malaxer son chakra avant même de se lever, avant même de marcher ou de courir. Pour Tenbatsu, il n’y avait rien d’étonnant pourtant. L’enfant avait été prédestiné à la vie de ninja, et on avait confié ce gamin à Ten, alors il devait accomplir sa mission. Dans le village de Kumo, tout le monde avait déjà oublié l’histoire du marmot découvert par des oi-nins du village, et cette histoire réglée, les supérieurs du village avaient aussi oublié l’histoire, laquelle reviendrait dans leur tête dans quelques années, quand le gosse aura grandit et qu’il sera en mesure d’être nommé comme étant un combattant. La seconde raison pour laquelle Ten n’était pas étonné de voir le bambin maîtriser son chakra avant ses pas, c’est que le vieillard avait déjà assisté à un tel spectacle. Ten avait une fille adoptive, une certaine Kanna qui d’ailleurs était désormais la grande sœur adoptive du marmot pleurnichard. Kanna était haute de quelques décimètres et n’avait pas plus de trois ans. Ten avait trouvé la jeune fille sur le seuil de sa demeure, enroulée dans un drap fin. Bien qu’étant misanthrope, c’est à dire un être qui ressent une profonde haine pour les autres humains, Ten ne put s’empêcher de garder l’enfant, pour une raison qui lui reste encore aujourd’hui bien floue. C’était sans doute la même raison que pour l’autre marmot sans nom. Au premier et plus haut étage de sa maison de bois, Ten restait immobile sur son balcon d’à peine deux mètres de largeur, fixant le jardin de sa demeure. Sur ce petit terrain d’herbe verte juste en dessous du vieillard, s’entraînait Kanna, armée d’un bâton de bois qu’elle venait cogner contre le tronc à moitié déchiré d’un arbre. Elle n’avait que trois ans. À quelques mètres d’elle, assis par terre et vêtu de chiffons gris, pleurnichait le marmot sans nom. Et les larmes de son petit frère ne faisaient que donner plus de forces encore à Kanna qui venait frapper de plus en plus fort l’arbre, si bien que le creux déjà profond, ne faisait que prendre encore plus d’espace, et l’arbre commençait à se pencher du côté où manquait une partie de son tronc.

    Toujours à la recherche du nom de son, désormais, second enfant, Ten se mit à fixer le ciel. Il était très sombre, aujourd’hui. Plus que d’habitude, car dans cette région de Kumo, le ciel est d’ordinaire ensoleillé. Le ciel est couvert ; la pluie ne tardera pas à tomber et venir mouiller tout ceux qui sont sous elle. Vraiment, le ciel est quelque chose d’étrange. Il est maître de quasiment tout les éléments : le vent, l’eau, la foudre et même la chaleur. Seul face au ciel reste la terre. Oui, il n’y a pas à redire, le ciel est le domaine de Dieu, les cieux sont la chose la plus puissante et la plus mystérieuse qui puisse exister. Une nouvelle fois, Ten fixa le ciel couvert. C’est trop sombre pour lui donner envie de sourire, même si d’une certaine manière, les sourires de Tenbatsu se font très rares. Le ciel est trop sombre. Couvert par ses vêtements alors que la pluie commence à lui tomber dessus, le pleurnichard vint alors se rapprocher de sa grande sort, tendant le bras comme si il souhaitait avoir l’arme de sa sort, comme si il désirait jouer avec ce bâton de bois. Ou peut-être désirait-il autre chose que jouer… Le ciel est trop sombre. Yozora Tenbatsu.
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MessageSujet: Re: ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡   ⌠Ten'Batsu ─ winter sky⌡ I_icon_minitimeSam 19 Sep - 16:20
    IV. La voie des ninjas sans nindo.
    Zeromancer - famous last words ♫

    « Katon, Kasumi enbu no jutsu ! »

    « Raiton, Raikyuu no jutsu ! »


    En plein saut, Kanna, désormais âgée de quinze ans, cracha alors une masse brumeuse qui vint engloutir son frère, venant tout juste de lui aussi crier le nom de sa technique. Le brouillard s’épaissit alors dans le jardin de leur demeure, dégommé depuis des aînés et s’étant transformé en air d’entraînement. La technique que venait d’utiliser Kanna était une bombe à retardement, et le brouillard allait bientôt s’enflammer de lui-même dans quelques secondes. Plus qu’une. Kanna commençait à retomber à terre. C’est alors que, ressortant de la zone brumeuse qui s’enflamma au même moment, Yozora pointa son poing en direction du visage de sa grande sœur. La technique que venait d’utiliser le bambin devenu haut de douze ans permettait d’intensifier en énergie électrique son corps. Ainsi, le poing de Yozora était parcouru de minuscules éclairs qui viendraient frapper Kanna. Alors que le coup de Yozora allait porter ses fruits, Kanna anticipa le mouvement et, se courbant alors que tout deux étaient toujours en plein air, elle exécuta le signe du tigre de ses deux mains tandis que le poing de Yozora vint la raser le long du corps. À quelques millimètres, il aurait touché sa sœur, laquelle hurla désormais le nom de sa technique.

    « Fuyuzora, kyomu taku ! Technique du néant embrassé ! »


    Au centre de la paume de la main de Kanna apparut alors une flamme minuscule, si légère qu’elle était à peine distinguable au milieu de la main de la jeune fille qui paraissait énorme comparée à la flammèche. Toujours les deux frères et sœurs en plein vol, la demoiselle vint plaquer sa main au beau milieu du ventre de son frère. C’est alors qu’une énorme colonne de flamme jaillit, faisant s’envoler le jeune Yozora contre le tronc d’un arbre environnant, propulsé par la colonne brûlante de Kanna, qui allait de la paume de la jeune fille jusqu’au ventre du petit frère, comme si les deux étaient reliés par un énorme câble en feu. La colonne en flammes vint alors disparaître, faisant retomber Yozora au seul, s’écrasant dans un vacarme audible pour tous si ce n’est Ten, plus préoccupé à se rappeler le doux visage de la jeune femme qu’il avait rencontré ce matin au village plutôt que l’entraînement de ses deux adoptés. Kanna s’approcha doucement de son frère et regarda celui qu’elle considérait comme un ahuri, allongé par terre, immobile. Doucement, elle fit remarquer à son jeune frère qu’il comptait désormais sa cent cinquante et unième défaite consécutive, pour aucunes victoires. Yozora se retourna, fixant désormais sa sœur bien que restant allongé. Il affichait un grand sourire. Après tout, il n’avait pas été si loin de la victoire, encore une fois. Si il avait réussit à toucher Kanna avec sa technique raiton, alors le jeune homme aurait gagné. Mais comme pour chaque affrontement, Yozora avait rasé la victoire sans la toucher, et s’était ensuite fait laminer par une technique Fuyuzora. Les techniques Fuyuzora sont un répertoire de techniques allant de sorts inutiles à sorts pervers, et qui comprenaient quelques jutsus puissants. Ten était l’inventeur de toutes les techniques Fuyuzora, et jamais il ne les avait apprises à quelqu’un d’autre que Kanna, que le vieillard considérait comme digne de maîtriser ce répertoire comprenant des jutsus grivois, des jutsus inutiles et des jutsus plus ou moins puissants. Yozora, lui, ne maîtrisait aucunes de ces techniques qu’il convoitait pourtant terriblement. D’après Ten, c’était qu’il était encore trop faible et encore bien trop jeune pour espérer en maîtriser rien qu’une, alors que Kanna en maîtriser déjà une dizaine alors qu’elle n’était haute que de neuf ans. Pour le jeune homme, c’était de la préférence, rien d’autre. Enfin… Aujourd’hui encore, il aura effleurer la victoire. Et aujourd’hui encore, il attendra avec impatience le lendemain afin d’espérer décrocher sa première victoire pour cent cinquante et une défaites. Lentement, il se releva, attrapant au passage la main de sa sœur aussi douce que terrifiante par moments. Et tout deux repartent, chacun imaginant la manière dont ils vont écrabouiller l’autre le lendemain. Comme chaque jour, ils ne remarquent pas qu’ils se tiennent la main à ce moment là, alors qu’ils sont tout deux en train d’imaginer comment l’autre perdra…

    « C’est parce que t’as pas de nindo… »


    Ceci furent les durs mots que prononça Ten, en réponse à la question du jeune Yozora, lequel demandait à son maître et père pourquoi il ne lui apprenait pas les techniques du répertoire Fuyuzora. La réponse fut froide, directe et plus que sérieuse. C’est vrai, Yozora réalisait tout à coup qu’il n’avait pas de nindo, il entravait qu’il ne combattait que pour le combat, uniquement pour le désir d’être plus fort que sa sœur, de lui faire manger la défaite à coup de poings. Yozora n’avait aucunes raisons de combattre, il n’avait aucuns nindos.

    « Kanna non plus, et elle maîtrise les techn… »

    « Kanna a un nindo ! Elle veut être forte dans l’unique but de te pousser à être encore plus puissant qu’elle. »


    Si Ten venait à en révéler le nindo de la demoiselle, c’est bien parce que celle là n’était pas dans les parages. Elle aurait très mal pris le fait que l’on révèle ses intentions, ou plutôt son unique intention. Kana était une jeune fille très réservée sur elle-même, à l’instar de son jeune frère qu’il l’était encore plus. Au moment où le vieillard prononça ces mots, Yozora fut stoppé, n’ayant plus de réponses à rétorquer. Pour la première fois, les intentions de sa sœur lui étaient révélées. Ronchonnant, il repartit alors, tournant dos à Ten sans prendre la peine de le saluer. Il était trois heures du matin, Yozora avait réveillé son père simplement pour cette question qui lui avait pris en pleine nuit. Pour Tenbatsu, il était indéniable que son fils adoptif ne retournait pas se coucher. Trois heures du matin… Yozora repartait sans doute s’entraîner dehors, en l’attente d’affronter encore une fois son aînée. C’était l’une des trois nuits blanches que Yozora passait par semaines à s’entraîner durant la nuit. Hélas, même au bout de quelques mois à faire ces trois nuits blanches par semaine, le jeune garçon n’arrivait pas à comprendre que ceci ne le rendrait pas plus fort. La seule manière pour Yozora d’être plus fort, c’était d’avoir une raison pour se battre, ou du moins une raison qui tienne la route, et non pas une raison minable comme celle de vouloir vaincre, tout simplement. C’est uniquement le fait d’avoir un nindo qui rendrait plus fort le jeune garçon, et lui venait tout juste de le comprendre. Désormais, Yozora était à la recherche d’une raison à tout ces combats.

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